Le juridique dans tout ça ?

Publié le par Falbala

Il faut bien savoir qu’il s’agit d’une activité illégale. La divination est une activité réprouvée et pénalisée par le Code Civil, au même titre que la prostitution (même si je n’ai pas retrouvé les articles y faisant référence).

Les pouvoirs publics ont décidé de laisser faire car la manne financière fiscale est considérable pour un Etat.










Les voyants sont donc tolérés à 3 conditions :

1.      Ne pas faire autre chose que de la divination et ne pas pratiquer des abus de faiblesse : Etre bénéficiaire de dons, pratiquer du chantage, faire des promesses fallacieuses...

2.      Déclarer et régler scrupuleusement les obligations fiscales (TVA et impôts sur le revenu),

3.      Ne pas faire l’objet d’une plainte (même injuste) de la part d’un consultant. Les tribunaux sont systématiquement « contre » un devin (même à titre personnel, divorce, garde d’enfants…)

Etre praticien de la voyance implique des investissements conséquents (publicité locale, régionale, nationale).

Il faut en accepter les paramètres suivants :

-          Vivre  un peu marginalement tant au niveau familial, amical, local (voisins). Comme je l’ai souligné dans un article précédent, être voyant peut susciter l’attirance, l’inimitié ou le rejet pur et simple.

-          Ne pas craindre les pouvoirs établis (que sont la Force Publique et le Fisc). A ce propos, j’ai une anecdote amusante. Je précise que je déclare tous les règlements effectués par mes consultants (espèces, chèques et CB) et que les tarifs sont affichés au Cabinet. J’ai eu la visite à plusieurs reprises de contrôleurs fiscaux, au motif de consultation, qui ne disaient pas leur profession mais mon Ange-Gardien me le soulignait. Lorsque je demandais avec diplomatie à ce consultant quelle était sa profession dans l’Administration, ils me répondaient, pudiques : « Ah non ! Ce n’est pas moi qui travaille aux Impôts. » Ce n’est pas beau de mentir.

-          Ne jamais avoir honte de cette profession ni pour soi, ni pour les proches. Je l’assume et la revendique. Je suis fière de ce métier.
Etre « honteux » c’est être malheureux et je suis heureuse de pratiquer la voyance.

Pour le nom, il est impératif d’avoir un nom de voyante. Falbala est un joli pseudo juste destiné à ce blog. Ce n’est pas le nom que j’utilise pour mes consultations et publicités. Mon nom de voyante est mon véritable prénom associé à un nom que j’ai porté dans une vie antérieure.

Pour le statut, le plus courant pour la voyance est celui de profession libérale mais depuis peu, on peut aussi exercer en auto-entrepreneur ou même en Association le temps de démarrer.



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